Message d’accueil des chefs d’établissements :
Bienvenue sur la page d’accueil du groupe scolaire St Vincent, établissement d’enseignement catholique, sous tutelle diocésaine et ouvert à tous. École et collège sont réunis sur un même site depuis 1981 et proposent un projet éducatif généreux et dynamique, reconnu et apprécié des jeunes et des familles. Le souci du dialogue et de l’attention portée aux élèves, la bienveillance et l’exigence des équipes, le partenariat avec les parents d’élèves, contribuent à la notoriété du groupe scolaire St Vincent et en font une référence de Brest rive droite. Prenez le temps de parcourir notre site et de découvrir tous les projets qui y sont menés. Nous serons heureux de vous en dire davantage à l’occasion d’une visite.
F LE COZ et R KERGOAT, chefs d’établissement école et collège
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HISTORIQUE DU GROUPE SCOLAIRE
Les origines du groupe scolaire Saint-Vincent remontent à 1883, date à laquelle fut créé l’école privée des filles de Saint-Pierre, école Saint-Joseph. Elle portait encore ce nom en 1981. La confusion continue avec l’autre Saint-Joseph du Pilier Rouge amena à le remplacer par Saint-Vincent.
Le Groupe scolaire Saint Vincent résulte également de la fusion avec l’école libre des garçons de Saint-Pierre qui fut fermé en juin 1981.
Jusqu’en 1878, les frères de l’instruction chrétienne, dits, Frères de Ploërmel, enseignaient à l’école communale du Bourg. L’école se situait à l’emplacement de la MPT. Au rez-de-chaussée du bâtiment se trouvait l’école des garçons et au sous-sol l’école des filles.
À cette époque, l’école fut laïcisée, les frères remerciés, l’enseignement du catéchisme supprimé des programmes. Les catholiques décidèrent donc de créer un nouvel établissement car ils ne voulaient pas d’une école sans âme et sans évangile.
Deux écoles virent le jour :
L’école des filles, appelée école Saint-Joseph, à l’emplacement de l’actuel Groupe scolaire Saint Vincent et l’école des garçons, dite de Saint-Pierre, qui se situait à l’emplacement des parkings. L’ouverture de ces établissements privés, de se fit pas sans mal, la municipalité arguant qu’ils faisaient concurrence aux écoles laïques, essaya d’en interdire l’ouverture, alléguant l’insalubrité des locaux.
Le recteur de Saint-Pierre confia cette nouvelle institution à des laïcs. Par ailleurs, dès 1885, une école maternelle fonctionnait au petit Paris. (L’actuelle école Saint-André) Très vite, deux ailes furent ajoutées au bâtiment, afin d’y installer de nouvelles classes et des dortoirs pour les pensionnaires.
En 1889, le nouveau recteur fit appel à la congrégation des Filles de la Sagesse de Saint-Laurent-sur-Sèvre, mais en 1907, les lois sur les congrégations, les obligèrent à partir. L’école fut à nouveau confiée à des laïcs jusqu’en 1915. Ce fut alors le retour des religieuses avec les Filles du Saint Esprit, qui y restèrent jusqu’en 1983.
Durant les 20 années qui suivirent, l’école, ne cessa de se développer, offrant au fil des ans de nouvelles possibilités pédagogique, un cours d’anglais en 1919, des leçons de peinture et de musique en 1920, un ouvroir en 1921, un cours de sténodactylo et de comptabilité en 1927 et un cours complémentaire en 1928. L’école devint trop petite et en 1935 on construisit un nouveau bâtiment qui offrait 10 classes supplémentaires.
Durant la guerre 1945, l’école fut partiellement occupée par les Allemands. Les bombardements détruisirent complètement le bâtiment de 1935, la vieille bâtisse fut soufflée. À Pâques 1945, les cours reprirent dans des baraques. En 1953, un nouveau bâtiment fut construit et une deuxième aile fut ajoutée en 1962. (Ces bâtiments sont ceux que nous connaissons actuellement – élementaire / collège)
De 6 en 1943, le nombre de religieuses passa à 22 en 1966. À compter de cette date, leur nombre commença à décroître alors que les effectifs continuaient d’augmenter.
Au cours des années suivantes, l’école évolua beaucoup. En 1961 2700 m² d’un champ furent acquis en vue d’y construire un terrain de sport. En 1981, ce fut la construction de l’école maternelle, puis le tout premier bâtiment centenaire fut détruit en 1987 pour laisser place à celui qui abrite aujourd’hui l’administration, le self et la garderie. Des salles de technologie et d’informatique furent ajoutées sur l’arrière de l’ancien bâtiment.
Autre temps fort, le début de la mixité en 1973 avec l’arrivée en sixième et cinquième des garçons de l’école Saint-Pierre, puis en 1974 vint le tour des quatrième et troisième.
En 1981, un ce fut la mixité totale de la maternelle à la troisième avec la fermeture de l’école des garçons.
En 1983, la communauté ferma, et ce fut un directeur laïc, nommé par le comité diocésain, qui prit la direction de l’ensemble du groupe scolaire.
L’école Saint-Pierre fut dirigée par les frères de Ploërmel, durant toute son existence (1883- 1981). Elle eût un effectif stable tout au long de ce siècle, aux alentours des 250 à 300 élèves, parfois un peu plus. C’était une école paroissiale qui, dans les années 60, manquait de locaux pour accueillir les élèves.
Durant cette période, des salles de classe furent installées au patronage. À la rentrée scolaire 1961, l’effectif était de 315 élèves. L’ouverture d’une huitième classe se fit dans la cantine. Une nouvelle construction fut envisagée, mais resta sans suite, d’une part par manque de moyens financiers et d’autre part, les autres établissements brestois pouvait accueillir les collégiens. Dès lors, de nombreux élèves de septième (CM2) furent dirigés vers Recouvrance, Charles de Foucaud, la Croix-Rouge…
À partir de 1973, avec l’arrivée de la mixité, les élèves allèrent à l’école Saint-Joseph, qui disposait de locaux neufs.
La fermeture de l’école devint inévitable pour trois raisons :
– Obligation d’appliquer la mixité
– Départ des Frères de Ploërmel à la rentrée de 1981
– Vétusté et insalubrité des locaux
À la rentrée de 1981, tous les garçons rejoignirent Saint-Joseph qui prit, au même moment le nom de Saint-Vincent.
Depuis cette date, … chefs d’établissement laïcs se sont succédés :